Quand même... C'est beau.
"J'dévale l'avenue nonchalament, ici ça crame depuis des lustres,
j'regarde en biais les salamandres, les flammes s'agitent sous leurs capuches,
Chacun son taf, ça me rassure, les keufs distillent des sales amendes,
pendant que les petits gravitent autour d'leur véhicules, 2-3 gueutas sur des allemandes,
Et sur l'carosse une méchante signature...
C'est un hommage à Kassovitz, ça me touche au coeur, inspi directe milieu 90.."
msh
Voici le dernier documentaire réalisé par Pierre Carles et son équipe de journalistes.
Une analyse de l'action du président équatorien Rafael Correa et de ses réussites économiques, qui vont à l'encontre totale des directives du FMI et des décisions européennes d'austérité et de soumission au capital.
Son pays a un taux de chomage de 4,5%, contre 11% en France et 25% en Espagne.
Il est venu en France en 2013 mais aucun des grands médias n'a daigné couvrir l'évènement.
Les journalistes qui ont participé à ce reportage sont allés à la rencontre des "grands éditorialistes" des médias français pour savoir pourquoi ils n'avaient pas été interessé par cette venue.
Plus que jamais, les ânes ont soif.
2014 bientôt 15, et l'état raciste continue d'assassiner des hommes parce qu'ils sont noirs.
Pas besoin de complexifier le truc, c'est la réalité brute.
Y'a encore 50 piges la ségrégation raciale était en vigueur aux Etats-Unis. Alors la bonne conscience des "démocraties" occidentales aura beau vouloir aller plus vite que la musique.. partout on entend les échos : Fight the power, fight the power.. fight the power..
Car les traces sont toujours là et que le combat n'est absolument pas terminé meme s'il est nié ou minimisé par les élites qui s'autorisent à le faire. Alors on s'astique parce qu'un président est noir mais cette vermine de flicaille assassine toujours impunément parce qu'un petit sous capuche a la peau sombre. Un flic meme filmé en train d'étrangler un homme qui ne se défend pas et qui meurt des suites de cette agression est relaxé... Y'a comme un léger problème.
Et les vieilles "démocraties" européennes n'ont pas de leçon à donner, leurs panoplies de colons ne sont pas encore froissées.
Pas de jutice, pas de paix.
A l'heure où les 2 potos "anti-système"... 
, Dieudo et Soral ont fondé leur parti haineux et puant, qui ramasse tous les perdus du net, et les militants tardifs qui se sont forgés une culture politique à coups de vidéos Youtube.. l'heure est à la question..:
Alors mozafucka, t'en es où toi?
Ouais, t'en penses quoi de toute cette merde? Tu kiffes toujours autant tes gourous ou t'as décidé d'allumer ton cerveau aigri? Sinon dis-le nous, qu'on sache à quoi s'en tenir. Parce qu'adhérer aux idées de ce tandem fatigué, c'est encore plus sale que d'avoir une carte au front. Alors tu dis quoi? Parce que si t'en es encore à partager les vidéos de cet enculé sur ton compte FB en pensant que c'est subversif, va tout de suite t'acheter un uniforme.
Quoi? La gauche t'as déçue, tu galères au taf pour une paie de misère, il pleut chez toi et ta vie ressemble à une vie de merde en moins bien...? Du coup tu t'es dit que t'allais devenir un connard? Que t'allais débrancher tes neurones et boire la même soupe que tous les perdus qui se regroupent sous une même bannière? T'aurais du en vouloir à ce monde avant de le détester. Tu l'aurais critiqué avec amour au moins. Maintenant t'en veux au nouvel ordre mondial parce que t'arrives pas à kiffer. Réveille-toi frelot, dénoncer un complot fantasmé t'aidera pas à mieux apprécier ton quotidien morose. Parce que c'est ça le truc, c'est ton aigreur qui t'as mené sur le tard à devenir un "militant", pas ton amour de l'humanité. Et c'est ta putain de faille.
Tu veux résister? Alors aime les tiens, donne leur sans compter. Fais toi aimer et respecter pour qui tu es, pas pour ce que tu représentes et ce que tu feins. Et si vraiment le militantisme et l'engagement politique t'intéressent alors renseigne-toi pour de vrai. Et pour commencer arrete de te faire chier dans les oreilles par des types qui ne doivent leur notoriété qu'au fait que l'époque se range plus facilement du coté de la haine séduisante. T'as des cartouches, il n'est jamais trop tard pour rectifier le tir.
Bon pour ceux qui connaissaient pas le larron.. Voici le type qui balance les videos "Bonjour Tristesse", chronique véner de l'actualité de la semaine.. C'est un bon. Le keum s'appelle Mathieu et il a une grosse veine sur le front quand il s'énerve.. Je valide.
Je vous invite à mater les autres vidéos, y' a quelques perles.. Et pour ceux qui penserait que le type est complètement cramé et aigri, allez mater cette vidéo où il parle de son délire.
Quand on commence à flipper des AG étudiantes c'est que ça sent le sapin..
Moi je valide,exciter le bastion rennais c'est allumer la mèche..
Si certains (ici et ailleurs) font bien leur travail, ça cramera un peu partout dans moins d'un mois.. .;-)
Coaliser les colères, rationnaliser les luttes.
Vive le feu.
Et pour l'instant c'est "Saint-Denis, Saint-Denis... fonk, fonky fire..."
Pour tous mes guerriers..
On continue.
Le thème n'est pas nouveau mais il en devient asphyxiant..
Ce pays alterne entre idées rances et eaux croupies. Et tous les soldats de la vase sont au garde à vous pour relayer la merde. Les gens sont décevants. Même ceux qu'on aiment pas.. Oui on en est là. Nous sommes nombreux à crouler sous la bêtise imposée des débats politiques, médiatiques, journalistiques.. Même lorsqu'on s'en préserve. Comme si elle s'insinuait partout comme elle le veut, comme un gaz toxique qui pourrit les cerveaux et obscurcit les horizons. Dans cette époque dominée par le repli, la haine facile, la futilité est érigée au rang d'art politique. Tous parlent des mêmes choses, des pauvres débats créés de toutes pièces et qui baignent notre société dans le formol qu'elle chérit tant.
Et dans tous ce merdier, les hyènes et les vautours sont rois. On fait des sondages pour savoir à quel degré on déteste quelqu'un, on saute sur n'importe quelle éclaboussure (littéraire, télévisuelle, médiatique) pour alimenter le réseau et maintenir les uns et les autres sous un torrent de boue incessant. La haine et le mépris ne sont pas innés mais ils s'entretiennent. De nombreux professionnels se relaient pour ne pas que la flaque s'assèche. On est à 20.000 lieues sous la merde.
L'erreur est surement celle de donner de l'importance à tout ce vacarme, ce bourbier. D'écrire un article qui finalement raconte le fumier plutôt que de passer du temps de l'autre côté à se focaliser sur le beau et le créatif. Mais c'est que cette fois la rouille semble dépasser toute frontière psychologique, morale, et spirituelle. Elle est là, l'eau croupie. Et même si on regarde la mer, on la sent. Alors on vit simplement, on regarde ailleurs, on tente de créer, on se dit que faire, aimer, dire, rire, c'est déjà resister. Mais l'odeur persiste. Elle nous trouble même lorsqu'on est serein. Alors malgré nous, on s'arme et on la combat, encore une fois. Et on la combattra encore.
Ne jamais pousser dans leurs retranchement les âmes qui aiment, leurs foudres ne pardonnent pas. Alors on s'arrête et on les regarde dans les yeux. Les soldats, leurs chiens, leurs vomis médiatique, leur errance indécente et fasciste. On les regarde dans les yeux et on les emmerde. Mille fois. On les regarde et on leur dit, on leur crie, on les défie. On les emmerde, on leur écrit. Amour vaincra.
