Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Texte libre

Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent.

Pierre Kropotkine.

 

Recherche

 

7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 14:14

Le thème n'est pas nouveau mais il en devient asphyxiant..

Ce pays alterne entre idées rances et eaux croupies. Et tous les soldats de la vase sont au garde à vous pour relayer la merde. Les gens sont décevants. Même ceux qu'on aiment pas.. Oui on en est là. Nous sommes nombreux à crouler sous la bêtise imposée des débats politiques, médiatiques, journalistiques.. Même lorsqu'on s'en préserve. Comme si elle s'insinuait partout comme elle le veut, comme un gaz toxique qui pourrit les cerveaux et obscurcit les horizons. Dans cette époque dominée par le repli, la haine facile, la futilité est érigée au rang d'art politique. Tous parlent des mêmes choses, des pauvres débats créés de toutes pièces et qui baignent notre société dans le formol qu'elle chérit tant.

Et dans tous ce merdier, les hyènes et les vautours sont rois. On fait des sondages pour savoir à quel degré on déteste quelqu'un, on saute sur n'importe quelle éclaboussure (littéraire, télévisuelle, médiatique) pour alimenter le réseau et maintenir les uns et les autres sous un torrent de boue incessant. La haine et le mépris ne sont pas innés mais ils s'entretiennent. De nombreux professionnels se relaient pour ne pas que la flaque s'assèche. On est à 20.000 lieues sous la merde.

L'erreur est surement celle de donner de l'importance à tout ce vacarme, ce bourbier. D'écrire un article qui finalement raconte le fumier plutôt que de passer du temps de l'autre côté à se focaliser sur le beau et le créatif. Mais c'est que cette fois la rouille semble dépasser toute frontière psychologique, morale, et spirituelle. Elle est là, l'eau croupie. Et même si on regarde la mer, on la sent. Alors on vit simplement, on regarde ailleurs, on tente de créer, on se dit que faire, aimer, dire, rire, c'est déjà resister. Mais l'odeur persiste. Elle nous trouble même lorsqu'on est serein. Alors malgré nous, on s'arme et on la combat, encore une fois. Et on la combattra encore.

Ne jamais pousser dans leurs retranchement les âmes qui aiment, leurs foudres ne pardonnent pas. Alors on s'arrête et on les regarde dans les yeux. Les soldats, leurs chiens, leurs vomis médiatique, leur errance indécente et fasciste. On les regarde dans les yeux et on les emmerde. Mille fois. On les regarde et on leur dit, on leur crie, on les défie. On les emmerde, on leur écrit. Amour vaincra.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents